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Combien ça coûte un site Internet

Mais combien ça coûte, un site Web?

Petite ou grande entreprise, artisan, commerçant, association, établissement public, collectivité… tous ont je crois aujourd’hui compris l’intérêt d’avoir une présence sur le web, et la plupart commencent également à comprendre qu’il ne suffit pas simplement de créer une page Facebook.

La question incontournable qui vient lorsque l’on décide de se lancer dans le grand bain d’Internet est évidemment : mais combien ça coûte ?

Une question à laquelle je dois répondre quasiment tous les jours pour ma jeune entreprise.

La première réponse qui me viendrait à l’esprit est : ça dépend. D’accord, cela ne nous avance pas beaucoup 😀

Mais ce n’est pas une façon d’éluder la question en restant le plus vague possible, mais bien au contraire la réponse la plus fidèle possible à la réalité.

Si on vous demande combien coûte une voiture ? une maison ? Vous répondrez sans aucun doute qu’une multitude de facteurs entrent en jeu pour établir une fourchette de prix total, qui peut varier considérablement.

C’est exactement la même chose pour le web ; il est impossible de répondre sérieusement à la question : «combien coûterait un site pour mon entreprise ?» sans avoir un maximum de détails sur les objectifs, les besoins, les fonctionnalités demandés. C’est ce que les professionnels nomment le cahier des charges, qui leur permet justement d’établir un devis le plus précis possible.

Alors comment comprendre le devis d’un professionnel ? Savoir si je paye le juste prix ? Comprendre les différences de tarifs entre deux entreprises ?

Voici point par point les éléments à prendre en compte pour vous aider un peu dans ce monde obscur.

 

I- Créer le site proprement dit

Le design

Cout création site : webdesign

photo pixabay

C’est une étape indispensable mais parfois négligée de la création d’un site, qui dépendra fortement de l’existant pour l’entreprise / l’association qui souhaite se lancer sur le web :

– pour certaines marques partant de zéro, la création d’un site peut justement être le bon moment de créer son identité graphique, auquel cas il faudra penser en amont à tous les éléments nécessaires, depuis les composants de base (identité de la marque, logo, couleurs, typographies…) jusqu’aux éléments spécifiques au format web.

– pour d’autres marques déjà bien établies, il s’agira de décliner une charte graphique existante et se concentrer sur le webdesign.

Pour la création graphique d’un site web proprement dit, il existe différentes solutions selon le temps, le budget et la volonté de personnalisation :

– des templates graphiques tout prêts existent, que ce soit pour les principaux systèmes de gestion de contenu (WordPress, Drupal, Prestashop, Joomla…), ou simplement en HTML, gratuits ou payants (en général quelques dizaines d’euros). Ils ont l’avantage d’être généralement bien faits, faciles et rapides à mettre en place, mais en contrepartie sont plus difficiles à personnaliser pour obtenir un résultat original, et s’affranchir de l’impression d’un site déjà vu 1000 fois.

– des templates «de base» permettent de partir d’une structure déjà toute prête mais peu évoluée graphiquement, pour personnaliser davantage l’apparence du site. C’est souvent un bon compromis pour aller relativement vite tout en cherchant à obtenir un résultat original (c’est par exemple le cas pour ce blog, avec le template Bootstrap pour Drupal largement adapté à ma sauce). Tout dépend ensuite des compétences en graphisme du prestataire que vous ferez travailler.

– la création à partir de zéro en faisant appel à un webdesigner : c’est l’idéal pour un résultat entièrement personnalisé et original, à condition d’y mettre le prix (un article très complet sur le sujet, assez ancien mais actualisé plusieurs fois)

Bien entendu, il me paraît impensable aujourd’hui de créer un site Internet sans intégrer dès le départ la dimension mobile, et donc de prévoir la déclinaison du site pour tous les formats d’écrans (les fameux sites «responsives») Mieux vaut donc s’assurer dès le départ que votre futur site prendra bien en compte ce paramètre.

Coût total webdesign :

de quelques dizaines d’euros pour l’achat d’un thème tout fait, quelques centaines pour un webdesign simple, jusqu’à plusieurs milliers pour le webdesign sur mesure d’un site complexe.

 

Le contenu

Coût création site web : rédaction des contenus

photo pixabay

Il ne faut surtout pas oublier cet aspect dans la phase de création d’un site web, qui peut représenter un temps ou un budget non négligeable :

– le contenu écrit peut être rédigé soit en interne dans l’entreprise, soit être confié à des rédacteurs dont c’est le métier (quelques idées de tarifs ici)

– pour les images, il faudra soit puiser dans le stock que l’on possède déjà, soit en prendre de nouvelles de qualité (j’attire d’ailleurs l’attention sur le fait que la photographie est aussi un métier, et qu’il vaut souvent mieux faire confiance à un spécialiste pour un résultat professionnel ), soit au pire acheter ou puiser dans les photos libres de droit que l’on peut puiser sur Internet (en faisant très attention aux «photos stock» déjà vues des millions de fois).

C’est une étape qui ne s’improvise pas, car bien entendu le contenu s’adressera directement à nos futurs clients / prospects / abonnés… et c’est à ce niveau que l’on intègre la question primordiale de l’optimisation pour les moteurs de recherches (SEO pour Search Engine Optimization) : quels mots clés utilisés, comment diffuser mon message sur Internet, faire en sorte qu’il soit partagé, est-il nécessaire de prévoir l’achat d’annonces sur Google ? sur les réseaux sociaux ? …

Je ne m’étendrai pas sur ce sujet passionnant dans cet article, de multiples ressources existant sur le web, mais il faut je pense intégrer cette question dès le début.

Dans tous les cas, si vous décidez pour cette étape de tout gérer en interne (rédaction du contenu par vos soins, photos maison…), ne négligez pas le temps nécessaire et par là-même le coût que cela représente.

Coût total contenu :

A vous de voir si vous souhaitez gérer cette étape en interne, mais ne négligez surtout pas le coût que cela représente. Il faudra compter plusieurs centaines d’euros si vous faites appel à des professionnels, voir plus selon le volume de contenu à produire.

 

Le développement des fonctionnalités

Coût création site web : développement

photo pixabay

Voilà à présent la partie la plus technique du site ; toutes les fonctionnalités que l’on souhaite y intégrer. J’insiste sur le fait de tenter dès le départ de les classer par priorité, pour orienter le développement si des contraintes de temps ou de budget se font sentir.

Là encore, les tarifs peuvent varier énormément selon de nombreux critères : les fonctionnalités demandées, le trafic attendu, la volonté de personnalisation, les technologies et outils utilisés…

En fonction de vos besoins et attentes, le professionnel pourra vous guider vers le choix optimum des outils et technologies utilisées et établir son devis. On retrouve généralement les cas suivants :

– pour un simple site «vitrine», présentant en quelques pages les activités de la structure, et n’étant pas prévu pour être mis à jour régulièrement : on peut vous proposer un simple site HTML, ou géré avec un système de gestion de contenu simple ( = CMS pour Content Management System). J’attire cependant l’attention sur le faible intérêt de ce type de site dit «statique» dans l’optique de se faire connaître ou d’assurer sa présence sur le web : les internautes comme les moteurs de recherche aiment les contenus mis à jour régulièrement, et l’on conseille souvent de tenir au moins une partie «actualités» ou «blog» alimentée de contenu de qualité. Ce qui amène plutôt au type de site suivant.

– pour un site dynamique de base, avec une interface d’administration vous permettant de mettre à jour vous même le contenu de votre site, les CMS sont largement plébiscités pour leur facilité d’utilisation, rapidité de prise en main et relative qualité. Il en existe des centaines, mais certains noms reviennent très souvent comme WordPress, Drupal, Joomla… Certaines agences web proposent parfois leur CMS «fait maison», avec l’avantage de la personnalisation pour chaque projet, mais l’inconvénient de rendre le client beaucoup plus dépendant de son prestataire.

Personnellement j’utilise très souvent Drupal, qui est certes plus difficile à prendre en main pour un novice, mais permet d’être étendu très facilement : même pour un projet semblant simple au début, c’est l’assurance de ne pas se sentir frustré le jour où le client demande de développer des fonctionnalités plus complexes. Mais c’est aussi une question de préférence personnelle.

– pour les sites e-commerce il existe des CMS spécialisés comme Prestashop, Magento,… ou des extensions de CMS existants comme WooCommerce (sur WordPress) ou UberCart (sur Drupal)

– enfin pour des sites plus particuliers, avec des fonctionnalités moins courantes, ou des exigences particulières en termes de sécurité / performances, on passe alors dans le monde des développements sur mesure. Vous entendrez peut-être parler d’outils tels que des frameworks comme Symfony, Laravel, CodeIgniter, ou encore de plus en plus des technologies comme AngularJS, Backbone… n’hésitez pas à demander aux prestataires de quoi il retourne.

Chaque projet étant unique, il est aussi possible qu’un site combine plusieurs de ces solutions, avec par exemple un CMS pour la structure, le back-office et les fonctionnalités de base, et le développement de modules personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques.

Ce sont bien entendu les professionnels qui pourront vous guider selon vos besoins, mais aussi selon les technologies qu’ils maîtrisent le mieux. D’où les différences que l’on peut trouver entre plusieurs devis.

Au final, le prix est fonction de la qualité du code de produit, de la facilité d’utilisation et de maintenance, des possibilités d’extensions futures du projet,… Alors oui, le fils «geek» du voisin peux réaliser un bout de site pour 100€, ou l’on peut même se débrouiller pour bricoler soi-même un site personnel… mais est-ce vraiment ce que l’on veut montrer à ses clients ?

Autre élément qui pourra faire la différence de prix : la taille de la structure du prestataire auquel on fait appel. A ce niveau, il y en a pour tous les goûts : des agences de communication généralistes qui sous-traitent le partie web, ou qui possèdent une division spécialisée en interne, des agences spécialisées dans le web, des indépendants comme moi qui proposent des prestations complètes à leurs clients. Les grosses structures peuvent apporter de l’expertise sur des domaines plus vastes, prendre en charge de plus gros projet. Les indépendants peuvent proposer des prix plus compétitifs, être parfois plus réactifs et plus proches de leurs clients.

Mais ce sont là des généralités, tout dépendra une fois de plus de la taille et du type de projet, du budget et du temps disponible, des connaissances que l’on possède déjà en la matière. Et comme dans beaucoup de domaines, rien ne remplace pour faire son choix la réputation, les références, la qualité du relationnel, la précision du devis.

Coût total développement :

Il est très difficile de donner des tarifs tant ils peuvent varier selon les fonctionnalités demandés, mais d’après mes observations les tarifs démarrent souvent pour des freelances autour de 500-1000 € pour un site «vitrine», 1000-1500 € pour un site dynamique de base, 2000-3000 € pour un site e-commerce simple. Mais prudence une nouvelle fois : rien ne remplace la consultation de plusieurs professionnels pour estimer le prix le plus juste en fonction de vos demandes.

 

II- Rendre son site accessible sur Internet

Le nom de domaine

Coût création site web : nom de domaine

photo flickr / Chris Dlugosz

Le nom de domaine est la plupart du temps le premier contact qu’un internaute a avec un site Internet : l’adresse qu’il va taper dans son navigateur ou celle du lien sur lequel il va cliquer.

Première bonne nouvelle : le prix est la plupart du temps assez symbolique, variable selon le fournisseur de nom de domaine (communément appelé «registrar») et l’extension choisie (= .fr, .com, .net…)

Pour prendre l’exemple des deux plus grands registrars français, il en coûte à l’heure ou j’écris ces lignes entre 7 à 13€ HT / an pour un .com ou un .fr , la différence se jouant avec les services annexes proposés (que j’invite d’ailleurs à consulter soigneusement : adresses mails, parfois offre d’hébergement inclue… Vue la somme symbolique, cela vaut souvent le coût d’investir quelques euros supplémentaires, à mon humble avis)

Le plus difficile reste finalement de trouver un nom de domaine libre correspondant au nom de sa marque ou décrivant son domaine d’activité… car ces petits prix ne s’appliquent que dans le cas d’un nom de domaine inutilisé ! Si le nom tant désiré est déjà pris, il est toujours possible de tenter de le racheter à son propriétaire, mais il faut s’attendre à devoir ouvrir le portefeuille.

Cela peut alors aller de quelques centaines, milliers, et à l’extrême plusieurs millions d’euros pour des noms génériques très demandés. Pour la petite histoire le domaine Hotels.com a été racheté en 2001 pour 11 millions de dollars, rien que ça. Mais c’est un exemple extrême j’en conviens.

Je conseille également en passant de bien réfléchir à réserver son nom de domaine avec plusieurs extensions même si elles ne seront pas utilisées dans l’immédiat : elles pourront toujours nous être utile un jour, sans oublier que cela évite que quelqu’un d’autre ne les utilise (comme un concurrent).

Cela vaut donc peut-être la peine de dépenser quelques euros pour réserver des noms de domaines «périphériques».

Coût total nom de domaine :

De quelques dizaines d’euros par an pour 2-3 extensions d’un nom de domaine libre… jusqu’à, à l’extrême, plusieurs millions pour un nom de domaine déjà réservé et très demandé.

 

L’hébergement

Coût création site web : hébergement

photo flickr / grover_net

L’hébergement désigne tout simplement l’espace de stockage accessible depuis le réseau Internet qui va accueillir les fichiers de votre site tout neuf, pour les rendre accessible 24h / 24 avec une connexion performante (il ne faut pas imaginer pouvoir les laisser sur l’ordinateur de son bureau).

Voilà encore un service dont le coût peut varier énormément selon les besoins du site concerné et les services associés : depuis quelques euros par mois pour un blog personnel avec quelques dizaines à centaines de visiteurs mensuels, jusqu’à plusieurs milliers pour la mise en place d’une architecture performante pour des sites à forts trafics.

Je ne vais pas rentrer dans trop de détails avec cet article, mais dans les grandes lignes on trouve actuellement sur le marché 3 grandes familles d’hébergement :

les hébergements mutualisés : un grand nombre de sites se partagent les ressources d’un même serveur, avec l’avantage du prix très réduit, mais l’inconvénient des performances généralement limitées, et de la dépendance à ses voisins de serveurs (= si un site connaît ponctuellement une forte hausse de trafic, il peut ralentir l’ensemble des sites hébergés sur le même serveur). Ils laissent généralement peu de contrôle sur les réglages possibles de son hébergement, avec l’avantage de la simplicité mais l’inconvénient de ne pas répondre à tous les besoins. Les tarifs démarrent autour de 3€ HT / mois pour le strict minimum.

les serveurs dédiés : c’est l’extrême inverse, cette fois le serveur est entièrement dédié à notre site (ou nos sites), avec l’avantage de la personnalisation complète et des performances, mais l’inconvénient de la compétence nécessaire pour administrer et sécuriser la machine, et un tarif bien plus élevé. A partir de 60€ / mois chez OVH pour avoir une idée.

les serveurs dédiés virtuels, souvent nommé VPS pour Virtual Private Server, sont en gros la solution intermédiaire entre les deux précédentes : le site dispose d’un espace dédié qui n’est pas un serveur physique mais une virtualisation. Chaque VPS peut donc disposer de ses propres ressources, son système d’exploitation et ses logiciels, et peut redémarrer indépendamment, mails ils restent généralement plus simples à gérer que des serveurs dédiés, pour un coût bien inférieur. OVH propose par exemple ses solutions VPS à 2.99€ HT / mois, et le Simple Hosting de Gandi débute à 4€ HT / mois.

Tout ça n’aide peut-être pas beaucoup les novices, mieux vaut généralement demander conseil à un professionnel qui estimera la meilleure solution selon les besoins du site. Parmi les éléments principaux à prendre en compte :

– les «performances globales» de l’hébergement : à estimer selon le trafic prévisible de notre site, le nombre de connexion simultanée, les fonctionnalités du site, le besoin de réactivité…,

– l’espace de stockage nécessaire,

– les technologies qui seront utilisées (système d’exploitation et langage du serveur, types de base de données disponibles…), 

– les services associés : sauvegardes automatiques, flexibilité, système de cache…,

– sans oublier la qualité globale du service rendu par l’hébergeur : disponibilité du service, documentation pour utiliser les outils, efficacité de l’assistance technique…

Coût total hébergement :

de 3-4 € / mois pour un site simple avec un trafic raisonnable sur un hébergement mutualisé ou un VPS de base, plusieurs dizaines d’euros pour un serveur dédié (mais il ne faut pas négliger le coût de l’infogérance si on ne l’administre pas soi-même), et jusqu’a plusieurs milliers d’euros pour des sites complexes et/ou à fort trafic.

 

III- Assurer le bon fonctionnement de son site dans le temps

La formation à l’utilisation du site

Coût création site web : formation / documentation

photo pixabay

Une étape à ne pas oublier, surtout si vous n’avez pas du tout d’expérience avec la gestion de site Internet. Les prestataires vous proposent généralement au choix de vous fournir une documentation expliquant la gestion et l’administration de votre site, ou de réaliser directement une formation pour vous et vos éventuels partenaires / salariés.

A voir en fonction de votre structure et de vos préférences, mais je vous conseille de bien penser à poser la question à votre interlocuteur.

Coût total formation / documentation :

Comptez quelques dizaines à quelques centaines d’euros, selon vos compétences de départ, la complexité du site, et la prestation proposée (documentation plus ou moins complète, formation avec déplacement…)

 

La maintenance

Coût création site web : maintenance

photo pixabay

Les prestataires web proposent généralement à leur client de s’occuper de certaines questions épineuses pour le novice : la réservation des noms de domaine, la gestion de l’hébergement, et de leur associer une prestation de maintenance pour répondre à tous les besoins du site au quotidien.

J’entends par là, au minimum :

– la sauvegarde des fichiers et des bases de données,

– les éventuelles mises à jour à réaliser (indispensables dans le cas d’un CMS, avec des mises à jour de sécurité régulières),

– une intervention en cas de problème technique sur le site ou l’hébergement, et la correction de bugs.

Auxquelles peuvent s’ajouter des services supplémentaires, parfois proposés sous la forme d’un forfait horaire, ou parfois de packs mensuels, comme l’assistance à distance pour les mises à jour du contenu du site, les modifications ou ajouts de fonctionnalités mineures…

Une sorte de service après-vente quasiment indispensable pour avoir l’esprit tranquille.

 

Coût total maintenance :

Encore plus difficile à définir, tant les pratiques sont variées chez les professionnels. Comptez quelques dizaines d’euros : mois pour le strict minimum.

 

IV- Les coûts annexes

Coût création site web : annexes

photo pixabay

Quelques derniers éléments pour conclure, ceux qui concernent globalement le fait de gérer un projet comme celui de bâtir un site Internet pour un client. Les professionnels vont en effet passer du temps pour échanger avec le client, répondre à ses questions, affiner avec lui le cahier des charges (voir dans certains cas le rédiger !), réaliser des maquettes, faire des recherches… tout un ensemble de tâches qui ont un coût pour lui, et qui seront forcément reportées sur le tarif final.

On les retrouve parfois dans les devis sous la forme de «frais de projets», ou le prestataire l’inclut tout simplement dans le tarif global proposé.

 

Nous voilà au bout de ce long article, j’espère avoir aidé le plus grand nombre à y voir plus clair dans le jargon des professionnels et dans toutes les étapes qui ont un coût pour estimer le tarif global d’un site web.

Cela peut notamment être utile pour vérifier que tous ces éléments ont bien été abordés avec les prestataires, et figurent bien sur le (ou les ) devis initial de façon détaillé. Il ne faut pas hésiter dans le cas contraire à demander des précisions, un prestataire de confiance et de qualité ne manquera pas de lever les éventuelles zones d’ombre.

S’il y a une chose à retenir au final : pas de secret, comme dans tous les secteurs, on obtient ce que l’on paye. La qualité à un prix.

 

Avertissement :

Les quelques tarifs indiqués sont ceux que j’ai généralement constaté au moment de l’écriture de cet article, à partir de prix affichés sur Internet et de ma propre expérience. Ils sont évidemment variables selon les pays, régions, villes et, comme je l’ai expliqué tout au long de cet article, fortement dépendant aux demandes exactes du client.

Les professionnels n’hésiteront pas à préciser ou nuancer, les commentaires sont ouverts.

Concernant les noms de domaines et hébergements, j’ai pris l’exemple d’OVH et Gandi car ce sont les deux entreprises françaises les plus connues dans le secteur, que je connais bien car je suis client chez les 2 depuis plusieurs années. Je n’ai cependant aucun intérêt particulier à les citer ici.

 

Source: Coreight